Après six semaines de pause, et alors qu'il reste encore 11 courses à couvrir, les pilotes du MotoGP™ ont retrouvé le chemin des circuits. D'une longueur de 5,9 km, le tracé de Silverstone accueille des Grand Prix moto depuis 1977, et il est le plus long du championnat. Il comporte huit virages à gauche et dix à droite, mais aussi une ligne droite de 770 m qui permet de flirter avec la vitesse de 340 km/h. Sa configuration, avec des virages parfois très ouverts, fait par ailleurs de cette piste l'une des plus rapides de la saison.
Le vendredi matin, sous un ciel menaçant et une fraîcheur persistante (16°C dans l'air, 21°C au sol), tous les pilotes ont choisi pour la première séance d'essais libres des pneus MICHELIN Power Slick en gomme Soft à l'avant, et Medium à l'arrière. L'après-midi, la seconde séance d'essais permettant aux dix premiers d'accéder directement aux Qualifications « 2 » se déroule par une température de 20°C dans l'air, et 25°C au sol. Une douceur relative qui incite les partenaires de Michelin à passer en Soft à l'arrière, afin d'affiner le set-up de leurs motos mais aussi abaisser les chronos. C'est ce qu'ils parviendront à faire avec la complicité des pneus Michelin.
Samedi matin, les qualifications se déroulent sous la pluie, et les MICHELIN Power Rain remplissent parfaitement leur rôle, en gomme Soft au regard de la température extérieure toujours basse. C'est en revanche le mélange Medium, toujours en pneu pluie, qui sera celui unanimement choisi pour la course Sprint, en milieu d'après-midi. Les précipitations ont cessé, mais la piste est encore trempée, avec des zones où l'eau s'est parfois accumulée. A noter que malgré ces conditions compliquées, aucune chute n'a été enregistrée.
Le lendemain, le départ du Grand Prix a lieu sur sol sec, mais toujours avec une température de piste à peine supérieure à 20°C (et 17°C dans l'air). Les pilotes ont choisi dans leur immense majorité une gomme Soft pour l'avant, et Medium à l'arrière. S'en suivra une bataille homérique pendant de longs tours, jusqu'au dénouement de la course dans les derniers virages. Le pneu a été une nouvelle fois été un vecteur de performance et de spectacle, faisant fi de la température de la piste ou des quelques gouttes de pluie survenues pendant les derniers tours.
« Le ciel a montré un camaïeu de couleurs et livré des précipitations qui ont conduit nos partenaires à utiliser toutes nos gammes ou presque », indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Seuls les pneus Hard sont restés dans nos ateliers, car les températures très basses pour la saison ont conduit nos partenaires à les mettre de côté. Samedi, nous avons pu une nouvelle fois constater que nos gammes MICHELIN Power Rain sont parfaitement adaptées à des pluies de toute intensité. Elles ont merveilleusement fonctionné aussi bien sous les averses nourries de la MotoE, que sur le sol détrempé de la course Sprint en MotoGP. Avec un mercure aussi bas il fallait tenir un rythme élevé en piste pour garder les pneus à température, et compte tenu du niveau d'abrasivité important de la piste il fallait également des pneus capables d'offrir un spectre de performances et une fenêtre de fonctionnement très larges. Les pilotes présents aux avant-postes tout au long du week-end se sont dit comblés par les prestations de nos pneus dans ces conditions particulières, ce qui constitue pour nous une belle récompense. »
Samedi après-midi, la course Sprint a été remportée par Álex Márquez (Gresini Racing MotoGP), devant Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) et Maverick Viñales (Aprilia Racing).
Le lendemain, le Grand Prix a vu la victoire de d'Aleix Espargaró (Aprilia Racing), devant Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) et Brad Binder (Red Bull KTM Factory Team). Un podium composé de trois constructeurs différents, et qui met en exergue le fait que Michelin a satisfait aux besoins de chacun avec des gammes de pneus particulièrement performantes.
Championnat du Monde FIM MotoE™
Le circuit de Silverstone accueillait pour la première fois les motos électriques du championnat du Monde FIM MotoE, toutes équipées de pneumatiques Michelin. Celles-ci ont démontré des aptitudes fortes sur ce tracé rapide, avec des temps légèrement inférieurs à ceux des Moto3, notamment lors de la journée de vendredi, sur sol sec. Le lendemain, c'est sur une piste détrempée que les partenaires de Michelin ont pris le départ à deux reprises, d'abord à l'heure du déjeuner puis plus tard dans l'après-midi. Les neuvième et dixième manches (sur 16) ont alors permis d'établir des références chronométriques par différentes conditions, et les pneumatiques Michelin, spécialement développés pour la série, ont par ailleurs permis aux pilotes d'attaquer en toute sérénité.
Il est important de noter que les pneus de MotoE sont d'ores et déjà tournés vers le futur, et intègrent des recettes de gomme particulières. Ces pneus contiennent 52% de matériaux durables à l'arrière, et 34% à l'avant. Michelin utilise la MotoE, comme tous les championnats dans lesquels il est engagé, comme un laboratoire de test pour ses futures technologies. Plus tard, qu'il s'agisse pneus de compétition ou de grande série, tous les motocyclistes pourront profiter de ces procédés développés en partie avec le concours de la MotoE, et bénéficier de pneus de plus en plus durables.
A Silverstone, la première des deux courses a été remportée par Randy Krummenacher (Dynavolt Intact GP MotoE). La seconde place revient à Kevin Manfredi (Ongetta SIC58 Squadracorse), la troisième marche du podium étant occupée par Eric Granado (LCR E-Team).
La seconde manche a vu la victoire de Mattia Casadei (HP Pons Los40). Il devance Eric Granado (LCR E-Team) et Nicolas Spinelli (HP Pons Los40).
Les prochaines manches de MotoGP et de MotoE auront lieu du 18 au 20 août sur le circuit Red Bull Ring, à Spielberg (Autriche).
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